La Colombie

INTRODUCTION

Carte de la Colombie

 

La République de Colombie ou  Colombie est une république constitutionnelle unitaire comprenant 32 départements. Ce pays   est situé dans le nord-ouest de l’Amérique du Sud. Avec plus de 48 millions d’habitants, la Colombie est le 27ème  pays le plus peuplé du monde. La Colombie est  une puissance économique moyenne , la 4e plus grande économie d’Amérique latine, et la 3e en Amérique du Sud. La production de café, de fleurs, d’émeraudes, de charbon et de pétrole forme le principal secteur de l’économie colombienne. La banque HSBC  [1]estime que la Colombie pourrait faire partie des plus grandes économies mondiales d’ici 2050.

Les frontières de la Colombie sont à l’ouest par l’Océan Pacifique et le Panama, au nord par la mer des Caraïbes, à l’est par le Venezuela et le Brésil, au sud par l’Équateur et le Pérou. La majorité des centres urbains sont situés dans les hauts plateaux de la Cordillère des Andes, mais le territoire colombien englobe également la forêt amazonienne, les Llanos et les côtes Caraïbes et Pacifique. Écologiquement, la Colombie est l’un des 17 pays le mieux loti par sa biodiversité par kilomètre carré [2].

La Colombie est ethniquement diverse. L’interaction entre les descendants des premiers habitants indigènes, les colons espagnols, les populations africaines déportées dans le pays comme esclaves et l’immigration du XXème siècle venue d’Europe et du Moyen-Orient, a produit un patrimoine culturel varié.

STATISTIQUES SUR LA COLOMBIE

Capital : Bogotá
Prévision de Croissance PIB 2016 : 2, 8 %
PIB : habitant : 5 403 USD
Consommation ménages : 3,9 %
Évolution importation : 3,9
Liberté économique :

Note : 71,7 /100

Classement : 28 / 178
Rang régional : 2 / 29

( Sources :  voir Carte de Liberté Economique dans le monde)
( Sources  voir : Indice de liberté économique 2015; Héritage Fondation)

Conjoncture économique

La Colombie consolide depuis 2011 son image d’un pays émergent prometteur. Grâce à la taille de son marché intérieur, l’ampleur de ses ressources naturelles (émeraudes, café, pétrole, charbon notamment) et une réputation historique de débiteur exemplaire, la Colombie connaît depuis de longues années une croissance forte (moyenne de 3% durant les trente dernières années) et s’est dotée de solides fondamentaux macro-économiques. Depuis 2015, la Colombie connait un ralentissement économique modéré, dû au faible prix du pétrole et au resserrement monétaire décidé pour réduire l’inflation. Les prévisions de croissance atteignent seulement 2,8% en 2016, mais la situation devrait se rétablir rapidement, notamment grâce aux projets d’infrastructure publics et à la croissance de l’investissement privé [*].

Les autorités ont pris des mesures pour préserver les finances publiques (en déficit chronique), principalement par l’imposition de restrictions à l’ouverture de crédits à la banque. Le déficit public devrait être réduit à 1,8% en 2016. Le gouvernement du président Juan Manuel Santos a lancé un ambitieux programme de réformes visant à renforcer la fiscalité, améliorer la gestion des revenus territoriaux tirés des royalties, augmenter la compétitivité et contrôler l’appréciation du peso. La lutte contre la pauvreté (33% de la population vit sous le seuil de pauvreté) et le développement de l’immobilier font également partie des priorités.

Néanmoins, depuis 2015, l’économie colombienne a commencé à montrer certains signes de faiblesse. Le taux de chômage, qui avait décliné de façon constante ces dernières années, a de nouveau augmenté à 9,9%. L’inflation est également en croissance à 6%. Le phénomène climatique El Niño a provoqué la flambée des prix alimentaires et les « environnement de développement »IDE( IntegratedDevelopmentEnvironment , en anglais) ont décru d’un tiers. De plus, près de la moitié des Colombiens continuent à travailler dans le secteur informel. Le niveau de pauvreté reste élevé, les inégalités sont très fortes (le coefficient de Gini atteint 53,5, l’un des plus élevé du continent) et malgré le recul des guérillas, les tensions internes persistent et la corruption reste une réalité.

Secteurs d’activité économique

L’agriculture représente environ 6% du PIB et emploie plus de 16% de la population active. Du fait du climat et de la topographie, l’agriculture colombienne est extensive et très diversifiée. Les principales productions de la Colombie, nous l’avons signalé,  sont le café, les bananes, les fleurs coupées, la canne à sucre, le bétail, le riz et le maïs. La Colombie possède de nombreuses ressources naturelles dont le charbon, le pétrole, le gaz naturel, le minerai de fer, le nickel et l’or.

L’industrie représente environ 36% du PIB et emploie 20% de la population active. Les principales industries de la Colombie sont le textile, les produits chimiques, les produits de la métallurgie, le ciment, les récipients en carton, les résines en plastique et les boissons.

Le principal secteur de l’économie colombienne est celui des services, qui représente plus de 58% du PIB et emploie 64% de la population active. Ce secteur a gagné en importance dans les dernières années.

cf: “Market Analyses about Colombia” de Globaltrade.net, the Directory for International Trade Service Providers.

Commerce extérieur

Le commerce extérieur colombien représente 47% du PIB (OMC[**], moyenne 2012-2014). La Colombie a signé une série d’accords commerciaux avec le Chili, les pays de la CAN (Comunidad Andina), du MERCOSUR [3], d’Amérique Centrale et des Caraïbes, de l’Union Européenne. Elle a également signé des traités de libre-échange avec le Chili, le Guatemala, le Honduras, le Salvador, le Canada, le Mexique, la Suisse, la Norvège, l’Islande, le Liechtenstein et les Etats-Unis. Le traité de libre échange avec les Etats-Unis est entré en vigueur en mai 2012. Son impact est particulièrement important pour la Colombie puisque les Etats-Unis sont de loin le premier partenaire commercial du pays.

La Colombie exporte principalement du pétrole (66% des exports en 2014), du charbon, du café, des fleurs, des produits textiles, du ferronickel, des bananes et des produits chimiques.

Le secteur des services représente moins de 10% des exportations du pays. Ses principaux clients sont les Etats-Unis (qui ont absorbé 26,4% des exportations du pays en 2014), la Chine et le Panama. 

Les importations sont constituées principalement de services, matières premières et de biens d’équipements pour l’industrie, des grains, des produits chimiques, des équipements de transport, des équipements électriques et électroniques. Les principaux fournisseurs de la Colombie sont les États-Unis (plus de 28% des importations en 2013), la Chine et le Mexique.

En octobre 2015, la Colombie a connu une chute de ses exportations de 30%. Cela est principalement dû à la chute des cours du pétrole, mais également au déclin de sa position commerciale avec le Venezuela, qui a suivi la crise diplomatique menant à l’expulsion de 20 000 Colombiens hors du pays et à la fermeture des frontières.

cf:  “How to Export to Colombia” de Globaltrade.net, the Directory for International Trade Service Providers.

 

Bibliographie.

[1]https://fr.wikipedia.org) HSBC (Hong Kong & Shanghai Banking Corporation) est un groupe bancaire international britannique présent dans 84 pays et territoires et rassemblant 60 millions de clients. Son siège social est à Londres dans le quartier d’affaires deCanary Wharf qui est un quartier à Londres  en bordure de la Tamise, d’une quarantaine d’hectares.

[*](http://www.lemoci.com) Le Moniteur du commerce international (ou MOCI),  fut créé en 1883. Il est le plus ancien et le plus important magazine professionnel entièrement dédié au commerce international. Il est rédigé par une équipe de journalistes spécialisés basée à Paris et complétée par un réseau de correspondants à l’étranger ainsi qu’une communauté d’experts.

[2 ]« MagiaSalvaje », film 2015 distribué par EXITO

[**]OMC : l’Organisation mondiale du commerce (OMC) s’occupe des règles régissant le commerce entre les pays, à l’échelle mondiale. C’est un cadre dans lequel les gouvernements négocient des accords commerciaux. C’est un lieu où ils règlent leurs différends commerciaux.

[3]  Il est composé de l’Argentine, du Brésil, du Paraguay, de l’Uruguay, du Venezuela. Le Marché commun du Sud, appelé Mercosur (de l’espagnol Mercado Común del Sur) ou Mercosul (du portugais Mercado Comum do Sul), est une communauté économique qui regroupe plusieurs pays de l’Amérique du Sud.